De retour, avec de l'humour!
Source : http://placeman.canalblog.com/archives/p10-10.html
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Coup de coeur du jour. Une belle histoire d’amour…
Alors que Pyotr Pankratau, un jeune Biélorusse, accomplissait son service militaire il a fait une rencontre qui a véritablement changé sa vie : un petit écureuil qu’il a baptisé Masik.
L’animal était alors très mal en point, proche de la mort.
Il a nourri l’écureuil au biberon comme un bébé et l’a soigné du mieux qu’il le pouvait. Depuis,il ne l’a plus jamais quitté.
Trois mois après l’avoir recueilli, il a quitté l’armée pour devenir chauffeur de taxi.
Aujourd’hui, Masik se porte à merveille et vit une existence paisible auprès de son bienfaiteur.
Il passe ses journées aux côtés de Pyotr, qui l’emmène partout avec lui à bord de son taxi.
Et ce pour le plus grand bonheur des passagers avec lesquels l’écureuil se montre très sociable et joueur.
Appréciez ces moments de grâce :
Il faut peu de choses parfois pour prendre un tournant dans sa vie ;)
Le superflu est offert, sans attendre, article source
http://www.chemindevie.net/article-les-gratiferias-les-marches-ou-tout-est-gratuit-109409392.html
Né dans la capitale argentine, le concept fait fureur et a déjà conquis de nombreuses villes à travers tout le pays. L’idée est simple, il s’agit de donner le superflu sans rien attendre en retour, pour que plaisir d’offrir ne rime pas avec consommation effrénée.
Imaginez un instant une brocante ou derrière chaque étal vous seriez accueillis par un : « Servez-vous, tout est gratuit ». À première vue, l’idée peut faire sourire… Pourtant, ces marchés existent bel et bien à Buenos Aires, où ils ont lieu de façon régulière depuis 2010.
Baptisés gratiferias, ces événements ont vu le jour grâce à Ariel Bosio, un jeune argentin lassé de devoir transporter ses possessions de déménagement en déménagement. Il explique: « J’ai découvert que je pouvais vivre avec moins d’affaires que ce que je possédais et que c’était surtout une question d’habitude ».
Après avoir offert son « surplus » aux amis de son école d’arts martiaux, Ariel crée le concept de gratiferias, qui se répand d’abord à travers les centres culturels de la ville avant de conquérir les places publiques.
N’importe qui peut organiser un gratiferia, à la seule condition que le lieu soit public, ouvert à tous et qu’aucun droit d’entrée ne soit exigé. Avec un message simple: « Amenez ce que vous voulez, ou rien du tout. Repartez avec ce qui vous plaît ».
Les gratiferias sont avant toute une invitation à se débarrasser de possessions matérielles devenues inutiles ou superflues, afin qu’elles circulent et profitent à d’autres.
Aux objets qui se trouvent habituellement sur un marché d’occasion, tels que vêtements, livres, meubles ou appareils électroniques, sont venus s’ajouter des biens immatériels. Les gratiferias sont aussi l’occasion de concerts, d’ateliers de toutes sortes, de projections cinématographiques ou encore de séances de massage. Bien sûr, toutes ces activités sont proposées gratuitement.
Claudia Cordobes organise des marchés gratuits à San Fernanda, dans la province de Buenos Aires et s’amuse des réactions du public: « Ceux qui viennent pour la première fois à un gratiferia le font par curiosité, un peu surpris, pour vérifier que tout est vraiment gratuit, comme on le leur a raconté ».
Sur sa page Facebook officielle, le projet regroupe plus de 3 800 personnes, et connaît un succès croissant. Le concept dépasse déjà les frontières de l’Argentine et s’exporte vers les pays voisins, au Chili, en Uruguay, au Brésil, en Colombie ou au Mexique. Ariel Bosio s’enthousiasme: « Chaque jour, nous sommes un peu plus nombreux à adopter cette nouvelle forme de partage ».
Un chauffeur de taxi new yorkais raconte :
Je suis arrivé à l'adresse et j’ai klaxonné. Après avoir attendu quelques minutes, je klaxonne à nouveau. Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée, je pensais partir, mais finalement je me suis stationné et puis je me suis dirigé vers la porte et j’ai toqué.
« Juste une minute », a répondu une voix de personne âgée. Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.
Après une longue pause, la porte s'ouvrit. Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette, ressemblant à un personnage de film des années 1940.
À côté d'elle il y avait une petite valise en nylon. L'appartement semblait comme si personne n'avait vécu dedans depuis des années. Tout le mobilier était recouvert de draps.
Il n’y avait pas d'horloge sur les murs, pas de bibelot ni aucun ustensile sur les comptoirs. Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de verrerie.
« Pourriez-vous porter mon bagage jusqu'à la voiture? » dit-elle. J'ai porté la valise jusqu’à mon véhicule, puis suis retourné aider la femme.
Elle prit mon bras et nous avons marché lentement vers le bord du trottoir.
Elle n'arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. « Ce n'est rien », je lui ai dit « J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée. »
« Oh, tu es un bon garçon », dit-elle. Quand nous sommes arrivés dans la voiture, elle m'a donné une adresse, puis demanda: « Pouvez-vous passer par le centre-ville? »,
« Ce n'est pas le plus court chemin », répondis-je.
« Oh, cela ne me dérange pas », dit-elle. « Je ne suis pas pressé. Je me rends au centre de soins palliatifs. »
J'ai regardé dans le rétroviseur. Ses yeux scintillaient. « Je n'ai pas de famille » reprit-elle d'une voix douce. « Le docteur dit que je n'en ai plus pour très longtemps. » J'ai discrètement arrêté le compteur.
« Quelle route voudriez-vous que je prenne? » Demandai-je.
Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons roulé à travers la ville. Elle m'a montré le bâtiment où elle avait travaillé comme opérateur d'ascenseur.
Nous avons traversé le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle m’a fait arrêter devant d'un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal où elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille.
Parfois, elle me demandait de ralentir en face d'un bâtiment particulier ou dans un coin et s'asseyait le regard perdu dans l'obscurité, sans rien dire.
Lorsque le soleil commença à rejoindre l'horizon, elle dit soudain: « Je suis fatiguée j’aimerai que nous y allions maintenant ».
Nous avons roulé en silence à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un petit édifice, comme une petite maison de convalescence, avec un portique pour rentrer dans une allée.
Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi. Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vieille dame. Visiblement ils attendaient son arrivée.
J'ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.
« Combien vous dois-je? » M’a-t-elle demandé, en ouvrant son sac.
« Rien » lui dis-je.
« Vous devez gagner votre vie », répondit-elle.
« Il y aura d'autres passagers, » ai-je répondu.
Presque sans y penser, je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort.
« Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame », dit-elle. « Je vous remercie. »
Je lui serrai la main, et me retournai. Derrière moi, une porte a claqué, c’était le bruit d'une vie qui se termine.
Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course. J'ai conduit sans but perdu dans mes pensées.
Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée. Que se serait-il passé si cette femme avait eu à faire à un chauffeur en colère, ou à quelqu’un d’impatient et pressé ? Et si j’avais refusé de prendre la course, ou avais klaxonné plusieurs fois, puis parti sans attendre ?
Après réflexion, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.
Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tournent autour de grands moments. Mais les grands moments sont souvent des jolis petits instants auxquels nous ne prêtons pas assez attention.»
Auteur Inconnu.
Vous en avez rêvé, il l'a fait!!
L'artiste Andrew Lewicki a concrétisé ce rêve, ou presque, en réalisant des briques taille réelle en béton.
Pour en savoir plus, la source :
http://www.nouvo.ch/2012/08/des-lego-pour-les-grands?goback=.gde_1416777_member_146179414